Hola chicos,
A l’heure ou vous lirez ces quelques lignes nous serons surement dans l’avion du retour…
Un avant dernier petit post rapide de l’aéroport de Lima, d’ou notre avion doit décoller d’ici une heure !
Notre dernière semaine de voyage c’est passée tranquillement. Nous avons profite du soleil et de la chaleur d’Arequipa, même si la ville est a plus de 2000m. Le week end du 15 aout, c’est la grande fête d’Arequipa, ou nous avons pu assister au défilé de char, fanfare et danses folkloriques en tous genres. La ville est agréable et nous avons pu retrouve quelques plaisirs avec barbecue (ca manquait quand même un peu de merguez…) tous les soirs sur le toit de l’hôtel avec Stéphanie et Juliette ! Ensuite départ pour Lima ou nous avons passe trois jours. La ville n’est pas si déplaisante que ce que l’on a pu entendre malgré le crachin quotidien.
Muchos besos
A très vite
PS Zin : On fera un petit détour par chez toi, on veut découvrir le savoyard typique (y’a dégustation du saucisson avant achat ?)
mardi 24 août 2010
Fin du Perou...
mardi 17 août 2010
Du lac Titicaca au Machupicchu ou l'industrie touristique du Perou
Salut le blog,
Apres l’Isla del Sol, nous avons donc passé la frontière péruvienne, et sommes arrives dans la ville de Puno, toujours sur les rives du Titicaca. C’est en compagnie de Juliette et Stéphanie, que nous prenons un bateau pour une excursion d’une nuit, afin de visiter les iles d’Uros, Amantani et Taquille . Départ a 9h et première visite, les iles Uros, les célèbres iles flottantes fabriquées avec du jonc par leurs habitants. Bienvenue a Urosland, ou les touristes sont attendus de pieds fermes pour un échange culturel intense à base de dollars et de soles (monnaie péruvienne). Quelque chose sonne vraiment faux lorsque les iliens nous reçoivent en costume traditionnel clinquant et nous certifient qu’ils vivent réellement la. Le «chef » de l’ile nous fait un topo sur l’histoire et les techniques de constructions des iles, en quechua. Bien sur on peut acheter toute sorte de souvenirs, a prix très coutant, et quand il s’agit de négociation notre soit disant chef parle subitement parfaitement bien l’espagnol. Bref, business is business la prochaine fois on ira au parc Astérix, au moins il y a des manèges….
Apres cet interlude, nous repartons pour 3h de bateau pour l’ile d’Amantani, ou nous devons loger chez l’habitant et avoir un échange un peu plus riche avec les locaux. L’ile est belle, le jaune grillé de l’herbe contraste avec le bleu du lac. A peine débarqués, nous sommes pris en charge par Alfredo, c’est chez lui que nous logeront avec Stephanie et Juliette. Pendant que nous prenons place dans des chambres coquettes, notre hôte nous prépare le déjeuner. Nous sommes encore à table lorsque la femme d’Alfredo revient du marche. Celle-ci nous salut a peine mais nous propose déjà d’acheter de l’artisanat, nous prenant pour des cuys (prononcer couille, cochon d’inde local qu’il mange grille a la broche) de 6 semaines, lorsqu’elle nous dit que ses écharpes sont en pure Alpaga, Marion ayant dans les mains l’étiquette industrielle avec écrit 30% Alpaga et 70% acrylique sur des écharpes que l’on voit dans les boutiques depuis la Bolivie et de rajouter qu’elles sont tissées par son frère ! La couleur était donnée on sait a quoi s’en tenir, le tourisme de masse change toute la donne dans l’échange entre les hommes, nous transformant en petit billet vert. Le lendemain petite escale sur l’ile de Taquille, encore tres jolie, mais o u malheureusement il y a plus de touristes que de locaux… Il y a une fête sur l’ile, les habitant sont en costume traditionnel et se réunissent dans une cour de maison, un peu a l’abri des touristes. Antonin se fait inviter pour la soupe de midi à partager avec les musiciens déjà bien bourrés.
A la fin de l’excursion nous ne sommes pas fâchés de retrouver la tranquille Puno d’où nous partons des le lendemain pour Cuzco. Nous passons deux jours dans la ville afin de découvrir ses nombreuses églises et cathédrales, héritées de l’époque espagnole; ou encore ses petits quartiers aux maisons blanches avec portes et fenêtres bleues.
Il est temps ensuite de nous lancer a la conquête du Machupicchu, passage obligatoire de tout touriste qui se respecte au Pérou, et la encore ce n’est pas une mince affaire si on veut le faire a la routarde et pour pas cher. Pour cela il faut se rendre à Aguas Calientes village au pied du Machu, et desservit uniquement par le train. A savoir que la société Pérurail est aux mains de la societe de l’Orient express et pratique des prix prohibitifs spécial touriste. A l’aller nous testons une première option : Apres avoir pris un bus et un collectivos jusqu'à la ville d’Ollantaytambo nous prenons le train en direction d’Aguas Calientes. La, nous ne sommes pas déçus a la descente du train, nous débarquons en plein milieu d’un marche de souvenirs que nous sommes obliges de traverser avant de rejoindre le centre d’Aguas Calientes constituée uniquement de restaurants, échoppes et hôtels…
En avant pour le Matchu. Le site ouvre à 6h, et les 400 premiers reçoivent un ticket spécial pour monter au Huayna Picchu, une petite montagne au dessus des ruines, autant dire que les places sont chères. Depuis Aguas Calientes il y a entre 1h et 1h30 de marche par des escaliers assez raid parfois, ou alors des bus, loin d’être gratuits, qui fond l’aller-retour jusqu’au site. De nombreux routards se mettent donc en route au petit matin pour être les premiers devant les portes. Petit hic, il faut traverser un pont avant l’ascension, qui depuis 15 jours n’ouvre qu’à partir de 5h du matin. Les premières navettes démarrant a 5h30 d’Aguas Calientes, et arrivant ½ heure plus tard, vous comprendrez vite qu’une fois de plus tout est fait pour décourager les indépendants qui veulent arriver tres tôt. On se motive quand même, seulement c’est sans compter sur le réveil qui ne sonne pas : on ouvre les yeux a 5h15 et c’est au pas de course qu’on part pour gagner nos places. Heureusement Antonin, super motivé, effectue la montée en un temps record et trouve a s’incruster au milieu d’une colo de français pour obtenir nos deux sésames pour le Huayna ! Malgré tout ca et heureusement, le Machupicchu est un site magnifique et impressionnant d’autant par sa taille que par son emplacement. De même l’ascension du Huayna sera aussi impressionnante de part son magnifique point de vue et de ses escaliers vertigineux qui permettent d’attendre le sommet ou se trouve encore d’autres ruines !
Ayant fait un beau tour sur le site, nous décidons de redescendre et de rejoindre Cuzco, si possible le soir même, par le circuit alternatif. Apres un train, trois taxis collectifs, près de 10h de voyage et des routes dignes de la route de la mort nous retrouvons enfin Cuzco. Nous y passerons encore une journée, le temps d’apprécier encore son centre, et flâner avant de repartir pour une journée de bus cette fois en direction d’Arequipa…
Besos
Hasta pronto
vendredi 6 août 2010
Tout près des étoiles
Salut le blog,
La Paz n’est pas une jolie ville, mais c’est une cité impressionnante. Elle projette ses tentacules jusque sur les montagnes qui l’entourent, les plus aisés vivent dans son centre, a 3500m et plus on monte plus les gens sont pauvre. La Paz a attiré beaucoup de paysans qui se sont installés sur un plateau a 4000m au dessus de la ville, créant une ville a part entière, la 4eme plus peuplée mais aussi la plus pauvre. Antonin en profite pour se lancer dans la descente de la route de la mort en vtt, 45km de piste en 3h, départ à 4700m et arrivée à 1300m. Plutôt sympa, et petite course avec le guide… Pendant que Marion visite la ville avec Stéphanie et Katie, des copines de voyage.
Depuis maintenant plus d’un mois, nous sommes en altitude, traversant des paysages grandioses avec toujours de belles montagnes sur l’horizon. Elles nous font envie ces montagnes, et si on allait voir de plus près ? On est déjà a 3500m, et un sommet c’est tout de suite une altitude de 5000m, voir 6000m. Qu’a cela ne tienne, on se lance. Premier jour la piste nous mène au premier refuge a 4700m, l’après midi nous montons au glacier pour nous familiariser avec le matériel nécessaire a l’ascension : piolets et crampons, avec une séance d’escalade sur glace. Le lendemain, départ vers 9h avec tout notre matériel sur le dos pour gagner le deuxième refuge à 5130m. Les sacs sont lourds et le sentier de plus en plus raide, nous atteignons le refuge pour le déjeuner. Au dessus de nous se dresse notre but ultime : le Huayna Potosi et son sommet. Nous sommes partis avec nos copines de route, Katie rencontrée a Iruya que nous recroisons souvent en Bolivie ; et le duo Stephanie et Juliette rencontrée au Vietnam, puis revues en Indonésie et en Argentine. Nous passons l’après midi à nous reposer, car la journée du lendemain va être dure. On se couche vers 19h, départ prévu dans la nuit. Les filles se lèvent vers minuit et se mettent en route une heure plus tard, en deux cordée de 2 plus un guide, elles s’élancent dans la nuit a la lueur des frontales. Départ des garçons une heure plus tard, différence de rythme oblige. Apres 1h30 de marche les garçons rejoignent le groupe des filles, au moment ou Stephanie abandonne battue par les effets de l’altitude, on est déjà a 5500m. Puis une heure plus tard, c’est Katie qui abandonne à 5800m. Marion se retrouve dans la cordée d’Antonin. Le souffle est court, pour certains la tête commence à faire mal, mais petit pas par petit pas nous avançons. Le jour se lève, nous sommes sur l’arrête finale, plus que quelques mètres. Il est 7h15, et le soleil perce tout juste l’horizon, lorsque nous atteignons le sommet du Huayna Potosi à 6088m au dessus du niveau de la mer. L’émotion est forte, le paysage sublime, nous sommes heureux d’avoir réussi. On profite de la beauté du paysage un moment, mais la journée est loin d’être terminée. Nous mettrons près de 2h30 pour redescendre au second refuge. La, nous avons juste le temps de nous changer et de récupérer nos sacs qu’il nous faut déjà repartir pour le premier refuge d’où nous rentrons sur La Paz.
Pas de répits, des le lendemain nous prenons un bus pour Copacabana et le lac Titicaca. Dans la ville nous prenons juste le temps de découvrir la Cathédrale et sa Chapelle aux bougies, ou les gens, dans une ambiance envoutante, dessinent sur les murs leurs vœux avec de la cire. A l’extérieur, des dizaines de véhicules tous décorés attendent pour se faire baptiser. Nous prenons ensuite le bateau pour l’Isla del Sol, ou nous resterons deux jours à nous balader, nous reposer et vivre au rythme de cette ile sans véhicule ou les ânes bâtés sont le seul moyen pour transporter les marchandises.
Prochaine étape dans le nord du lac Titicaca, dans un nouveau pays…
Bises et merci pour vos messages.
PS La Mère : Toujours et encore des paysages magnifiques, une région qui te plairait. A très bientôt.
PS Poop : tu vois faut pas t’inquiéter. Même si le Sud Lipez et le Salar étaient magnifique on trouve toujours d’autres choses magiques à faire ! Et c’est pas finit…
PS Moon : t’inquiète pas on est très prudents ;)
PS Notre dévoué : On a finit par trouver une idée pour utiliser nos globules ! Sur la route de la mort comme d’hab, j’ai eu le droit à ma crevaison.
PS Perrine et Erick : Merci encore pour l’accueil, c’était vraiment sympa, on vous attend en France.
PS Gilles B : Nous aussi on a trouve une statue a ton effigie en Bolivie… On espère que tu vas te reconnaitre ! Ne le dis pas a notre dévoué, il pourrait être jaloux.
PS Zin : On reçoit 5/5 tes messages avec toujours autant de plaisir, on espère que la reprise s’est faite en douceur ! La coca nous a bien aide pour le sommet, placebo… ?
PS Phacochère : t’inquiète la pizza a eu son compte.
PS Cec et Jerem : Comment ca t’as pas eu le droit de faire la route de la mort ? ;) Marion aurait bien aimé se lancer, mais un méchant torticolis l’a forcé à se préserver pour le sommet. Et oui il faut faire des choix ! Antonin a bien tiré la bourre avec le guide.
PS Falbala, Lou et Pukeko : On vous envoie un lama pour que vous commenciez a nous tricoter des pulls pour cet hiver !